Une timide reprise de la vie quotidienne
A Jacmel, la reprise de la vie quotidienne commence tout juste à pointer le bout de son nez. Les gens sont encore choqués par le séisme. Il y a aussi le fait qu’à cause de l’augmentation générale des prix, la vie économique peine à reprendre son cours normal. Ainsi en témoignent Adrienne et Fédeline, marchandes de produits cosmétiques, qui déclarent n’avoir pas enduré de grands dommages mais se plaignent de la hausse des prix des produits et l’incapacité pour elles de les revendre à prix raisonnable, ce qui réduit le nombre de consommateurs.
De même, l’impact psychologique est aussi à prendre en compte dans la reprise d’une vie normale. Mignon Destra, chef d’orchestre et professeur de violon à l’école de musique Dessaix-Baptiste, avoue être très choqué émotionnellement. Cependant il entend reprendre la direction de son orchestre le plus vite possible et aussi organiser d’autres activités, toujours musicales, dans l’espoir d’apaiser l’angoisse et le choc du désastre encore frais dans les esprits.
La présence étrangère en Haïti
Concernant la présence étrangère en Haïti, les avis sont mitigés. Comme le dit ce jeune homme « Je n’ai pas de problèmes avec la présence des Blancs en Haïti, mais s’il s’agit d’une occupation c’est une atteinte à la souveraineté du pays. Haïti a déjà connu deux occupations et ça n’a rien apporté. »
Un autre groupe de jeunes s’interroge sur l’utilité d’une présence militaire étrangère. Selon eux, le pays n’a pas besoin de cette présence, mais plutôt de techniciens tels que médecins, ingénieurs, secouristes, pour aider à reconstruire le pays.
Un autre étudiant voudrait que les Etats-Unis s’entendent avec les autres pays tels que la France, le Canada, l’Espagne, le Brésil, le Venezuela, Cuba, sur la façon dont ils veulent aider Haïti. Un autre groupe de jeunes, au contraire, félicite les étrangers pour avoir sauvé des survivants sous les décombres.
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